Comment porter un kimono japonais ?

Même si les Japonais ont diversifié leur style vestimentaire au fils des années, lors des grandes occasions, ils arborent toujours avec fierté et élégance leur tenue traditionnelle : Kimono.

Le savez-vous que porter un kimono est tout un art, qui requière une discipline exemplaire et une longue période d’apprentissage ? On parle notamment de l’art de s’habiller dit : KITSUKE. Dans le Kitsuke, chaque détail doit être précis et murement réfléchi, car tout à une signification propre (art codifié).

Afin de vous aider à comprendre comment porter un kimono japonais, voici un article qui va vous présenter quelques notions essentielles à respecter.

Fermer correctement d’un Kimono

Lorsqu’on débute dans l’art de porter un Kimono, l’un des problèmes récurrents est sa règle de fermeture. Afin de ne pas être dans l’erreur, croisez le pan gauche de votre kimono au-dessus de celui du droit. À l’inverse, le kimono est généralement destiné aux personnes décédées. Pour faire simple, souvenez-vous juste que le pan du kimono qui doit se refermer en dernier se localiser sur le côté du cœur.

Le port des chaussettes tabi blanches

Comme susmentionné, le port du kimono dans son style formel est tout un art qui nécessite des règles bien strictes. Parmi elles, il y a notamment : le fait de ne jamais avoir les pieds nus et de porter uniquement des chaussettes formelles. Pour cela, il faut nécessairement des chaussettes tabi BLANCHES. À titre pratique, sachez que le kimono n’est pas le plus confortable des tenues en termes de mobilité. Pensez alors à enfiler vos chaussettes tabi au tout début car autrement, cela va être bien difficile.

La règle du Port de nœud de obi

À l’origine, la localisation du nœud de obi dépendait de la préférence ou du statut social du porteur de kimono (surtout pour les femmes). Par exemple, une femme mariée doit mettre son nœud dans le dos du kimono. Tandis que l’emplacement à l’avant est destiné aux célibataires, veuves et courtisanes.

Avec l’évolution des techniques et technologies de fabrication d’obi, vers le XVIIIe siècle, viendra la création de modèles aux motifs particuliers et extravagants. Ce n’est que dans la période meiji que la forme finale de l’obi et son port dans le dos furent fixés.

En fait, même s’il existe milles et une façon de faire son nœud, la façon traditionnelle reste le plus simple et élégantes.

Le port de sous-vêtement sous le kimono

Généralement, un kimono japonais est à la fois délicat et très cher. Il est donc important de limiter au maximum son lavage afin d’optimiser sa durée de vie. Pour cela, la porte de sous-vêtement, dit nagajuban, est fortement conseillée. Il s’agit d’une sorte de robe blanche douce et absorbante faite en coton. Dans le port correct de kimono, le nagajuban n’apparait qu’au niveau du col. D’ailleurs, ce double-col (kimono-nagajuban) est un trait spécifique d’un kimono.

Le yukata

Il s’agit du kimono, le plus souvent en coton, dans sa version informelle. En tant que telle, le port ce genre de Kimono vous donne plus de liberté en termes de style et de personnalisation. Par exemple, on peut citer le port de Yukata :

  • Sans nagajuban ;
  • Avec les pieds nus dans vos sandales japonais ;
  • Avec des chaussettes fantaisies et extravagantes ;
  • Aux couleurs et à motif original et remarqué (emblématique Dragon) ;
  • Avec un obi dragon ou autres ;
  • Etc.

Généralement, le Yukata se porte à la sortie des bains, chez soi ou pendant d’autres évènements informels.